






Située presque dans le prolongement de la place de Verdun, de l’autre côté de la Grande rue, c’est une magnifique placette qui existe depuis 1988. On peut venir s’y reposer tout près d’un puits, sur un banc à l’ombre d’un mûrier.
En 1987, afin de désenclaver la partie ouest du village, où la circulation était difficile, et de permettre l’aménagement d’une nouvelle sortie pour l’école Sainte-Marie, plus sécurisée que celle existante sur la Grande Rue, le conseil municipal a décidé d’acheter la maison Escoffier et de la démolir. Cela a permis d’élargir la voie et de construire une place, tout en conservant un puits qui se trouvait dans la cave de la maison. Il fut alors facile de trouver un nom pour ce nouvel espace.
En 1961, l’école ménagère fut créée. Elle fut installée, comme cela a déjà été souligné, dans les anciens locaux de l’école communale de filles. Elle était destinée aux élèves ayant obtenu le certificat d’études primaires. Les cours y étaient dispensés deux jours par semaine pour apprendre à devenir de « bonnes ménagères à la ferme ».
Les filles étaient encore confinées à un enseignement très traditionnel : cuisine, repassage, nettoyage, hygiène, mais aussi travaux agricoles, comme s’occuper des poules et des lapins, etc. Ces formations étaient sanctionnées par un certificat d’études post-scolaire ménagère agricole.
Découvrez à travers ces photos l’ancienne maison qui se trouvait à cet emplacement avant 1987. Ce bâtiment, témoin d’une autre époque, a depuis disparu, mais ces images permettent d’en garder une trace et d’imaginer à quoi ressemblait le lieu autrefois.
Tout près, une grande maison, à droite de l’impasse du Benier, fut rachetée par la commune en 1897 à la famille Darnon pour y installer une école communale de filles. Cette école fonctionna jusqu’en 1950, avant d’être remplacée par une école ménagère.
En 1957, la commune fut confrontée à de lourdes réparations au sein de l’ancienne école de filles, en prévision de l’ouverture de l’école ménagère : renforcement de la voûte de la cave, construction d’une fosse, raccordement des toilettes… Ces travaux représentaient des dépenses conséquentes, ce qui ne permit pas la réalisation d’autres aménagements pourtant prévus, tels que la confection d’un portail en fer, l’empierrage et le sablage de la cour.
En 1966, on retrouve encore des traces du fonctionnement de cette école, qui comptait une dizaine d’élèves. Mais elle fut peu à peu désertée, et finalement, les locaux furent mis en vente en 1973 avant de devenir un logement.
Le chemin partant du fond de la place, sur la droite, conduisait à l’école Sainte-Marie, aujourd’hui fermée. Sa façade est visible au numéro 300 de la Grande Rue.
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